Le BNIA lance son plan de développement triennal
Le BNIA lance son plan de développement triennal
Article de Gabriel Sempéré Lopez
Article du 22 janvier 2007
Mettant à profit la journée de la Saint Vincent des Vignerons, le BNIA avait décidé de lancer son plan de développement triennal. En cette occasion, la salle de cinéma d'Eauze accueillait les officiels :
- Pierre Tabarin, président du BNIA
- Bernard Pouget, sous Préfet
- Michel Doligé, président de la CCI
- H.Bernard Cartier, président de la chambre d'agriculture
- Jérôme Delord, président des négociants en Armagnac
- Francois Faget, représentant des producteurs
- Marie Benech, directrice de la Fédération francaise des Spiritueux
- Sébastien Lacroix, directeur du BNIA.
Cette augmentation laisse bien augurer de l'avenir lorsque l'on compare les ventes des 6 millions de bouteilles d'Armagnac à côté des 120 millions bouteilles de Cognac qui sont écoulées.
Sébastien Lacroix détaillait les mesures qui seront mises en oeuvre pendant les trois prochaines années :
- création d'un conseil scientifique santé et armagnac regroupant des professeurs de médecine et des sociologues ;
- développement de l'éthique des producteurs (tracabilité) ;
- accent mis sur la dégustation, la culture et l'art de vivre que represente l'Armagnac, en spécifiant bien que l'Armagnac est la plus ancienne eau de vie ;
- mise en place d'une charte de dégustation avec l'Office de Tourisme ;
- aller de plus en plus vers le consommateur , car il ne faut pas oublier que le marché national représente 57 % des ventes, ce qui laisse une marge conséquente à conquérir ;
- déveloper l'oenotourisme ;
- diversifier les produits à base d'Armagnac ;
- encourager la création des locomotives dans la branche de l'Armagnac (mais cela doit être fait avec circonspection, car la région a subi, déjà,une expérience qui a eu des aspects positifs, mais également négatifs) ;
- il précisait que le BNIA doit travailler plus sur
l'accompagnement de la commercialisation en visant les trois pays qui
sont actuellement les plus demandeurs :
- la Grande Bretagne
- la Russie
- les Etats Unis d'Amérique (pour ce dernier pays, la prudence doit être de mise, car le problème récurent des OGM risque d'avoir des répercussions sur les ventes d'Armagnac)
- mettre en place des contrats pluriannuels entre producteurs et courtiers ;
- parvenir à valider un objectif de produit brut/hectare ;
Cette marge sera peut être difficile à atteindre, car, dans ce cas précis, il s'agit de viticulture, donc de présenter la possibilité d'être victime des conditions climatiques qui risquent de s'ajouter à :
- une distillation en diminution (pour des causes diverses) ;
- une incitation à l'arrachage dans les prochaines années (primes s'ajoutant au vieillissement des propriétaires viticulteurs)
- la crainte de voir le producteur/distillateur actuel se dérouter vers une autre production plus rentable.